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ville de vanves - Page 395

  • LES PROJETS IMMOBILIERS A ISSY SONT RECOMPENSES POUR LEUR INNOVATION URBAINE ALORS QU’A VANVES ILS DENSIFIENT A OUTRANCE

    A l’occasion de la remise des trophées du Prix interdépartementale de l'innovation aux communes et collectivités alto-séquanaises et yvelinoises lauréates mardi dernier, quelques vanvéens ont pu constater que certaines communes (Chatenay-Malabry, Choisel, Issy-les-Moulineaux, Poissy, Meudon, Neuilly) ont mis en place une stratégie d'innovation urbaine pour faire émerger des projets innovants et de positionner l'Ouest francilien comme territoire leader de la ville de demain. Et ils ont pu faire la comparaison avec Vanves où l’on densifie «brute de béton» à outrance, sans véritable innovation architecturale ou urbaine et que la ville modifie son PLU pour permettre la construction de tour, suscitant moultes pétitions et protestations

    Ainsi, ses vanvéens ont pu constater que la ville voisine d’Issy les Moulineaux fait son projet dénommé «La Serre», situé dans la ZAC Léon Blum,  prés de la futiure gare du Grand Pars Express, RER Issy,, conçu par la célèbre agence

    d’architecture néerlandaise MVRDV co-fondée par Winy Maas, qui place la nature et l’habitant au coeur du bâti. Véritable oasis urbaine, ce «village vertical» se compose de logements et commerces insérés dans une serre ouverte intégrant plus de  3000 m² de terrasses et jardins. Particulièrement performante d’un point de vue environnemental, cette construction propose une nouvelle typologie urbaine hybride et végétalisée.

    Chaque logement disposera d’un espace extérieur, plus de 25 % de la surface habitable du bâtiment est consacrée aux terrasses et balcons pour une moyenne de 8 m² d’espace extérieur par habitant. La Serre renverse les codes de l’habitat traditionnel pour intégrer la nature en ville grâce à une végétalisation adaptée. Elle est composée d’espèces indigènes : un « jardin vertical » en façade, pergola ornée de plantes grimpantes comme la vigne ; des « jardins luxuriants » ; un jardin cultivé et partagé sur la toiture terrasse… L’utilisation de matériaux durables biosourcés et bas carbone a été privilégié afin de protéger la faune urbaine et la biodiversité. La Serre intégrera un immeuble de 18 niveaux (50 mètres), 12 900 m² de surface de plancher, 210 logements dont 30 % de logements sociaux, et 2 commerces en  rez-de chaussée (500 m²).

     Malheureusement rien de tel à Vanves avec des immeubles massifs, à ras du trottoir, réduisant l’espace piéton pour gagner des métres carrés,  avec des balcons au-dessus (avec le projet Bouygues Immobilier rue Marcheron sur la photo), comme c’est le cas aussi des immeubles en construction rue René Sahors prés de la Mairie, avec jusqu’à de haut mur aveugle à l’angle de rue (comme ce qui est prévu à l’angle Jullien/G. d’Estrée par Franco-Suisse ) sans prévoir un commerce quel qu’il soit pour animer le commerce, comme l’ont demandé les riverains sans être entendus. Les exemples abondent malheureusement

  • UNE NOUVELLE PETITION CONTRE UN NOUVEAU PROJET IMMOBILIER A VANVES

    Le collectif des « Arbres Pour nos Enfants » (DAPNE)  a lancé cette pétition contre le projet immobilier d’Effiage Immobilier à l’emplacement de deux pavillons de la rue Antoine Fratacci face à l’hôtel de ville et le square de le Mairie.

    « La demande  de permis de construire décrit la construction d’«un immeuble de 6 étages, sur 2 sous-sols, avec 3 cages d’escaliers pour 102 logements » qui remplacerait deux maisons entourées de grands jardins arborés situés face à la cour de récréation de l’École Élémentaire Cabourg »  indique ce collectif qui  dénonce le fait que « la construction d'un tel immeuble tout d’abord provoquerait des nuisances intenses et continues (bruit, poussières, …) impactant directement la qualité de vie des écoliers et du personnel scolaire pendant au moins 2 années scolaires ; ensuite, augmenterait la température de la cour de l’école en supprimant de grands arbres qui constituent un îlot de fraîcheur et une source de biodiversité, aujourd'hui plus que jamais, indispensable ; enfin augmenterait la température dans les classes du bâtiment de maternelle dans lesquelles les températures atteignent déjà les 40°c en période de forte chaleur  et mettrait en danger nos enfants par la présence d’un bâtiment de grande hauteur donnant directement sur la cour de récréation de l’école maternelle, occasionnant ce qui se passe déjà dans une autre école de Vanves : jets de détritus et objets en tout genre dans la cour de l’école .... »

    Plus généralement, aux yeux de ce collectif, « Pour les Vanvéens, un tel immeuble détruirait une quantité importante d’arbres et augmenterait la bétonisation d’une ville déjà très dense et très chaude avec des températures allant de 35 à 43 °C en été. Or les études scientifiques, comme celle de 2019 parue dans la revue officielle de l'académie des sciences américaine Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) démontrent que l'écart de température entre une zone à fort couvert arborescent et une zone sans arbres peut atteindre 4 ou 5 °C ! De plus les grands arbres sont d’excellents filtres pour les polluants urbains et les particules fines. Vivre à proximité d’espaces verts urbains améliore donc la santé physique mais également mentale en réduisant le stress »

    La demande de permis de construire étant encore à l'étude à la mairie, le collectif ne pouvant obtenir plus d’informations au sujet de ce projet a interpellé les de Vanves, la Députée, le Président de la Communauté GPSO et le porte-parole du gouvernement  « afin que ne soit pas validé un tel projet et qu’ils s’assurent de conserver les grands arbres anciens en protégeant les jardins en pleine terre ; éloigner l’éventuel immeuble de la cour de récréation par le maintien des jardins et des arbres ;  exiger qu’une hauteur de 4 étages maximum soit respectée afin qu’il n’y ait plus de vue directe sur la cour pour la sécurité et la sérénité de nos enfants »

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    CONSEIL DE QUARTIER : Ils sont en place définitivement depuis quelques et surtout la réunion en vidéoconférence de samedi qui a marqué finalement leur installation officielle. La ville avait reçu 89 candidatures (70 en 2017) de vanvéens souhaitant devenir conseiller de quartier. Ils ont pour rôle d’être un relais des informations municipales des réflexions et propositions des habitants, pour la qualité de vie des quartiers, de dynamiser le lien et la cohérence sociale du quartier au travers des interactions et des actions de proximité avec les habitants du quartier. 45 ont été tiré au le 2 décembre dernier, en présence d'élus et du service de la Participation locale, sans public, dans chacun des trois conseils de quartiers animés par 3 adjoints de quartier : Julie Messier pour les Hauts-de-Vanves, Erwan Martin pour le Plateau et Kévin Cortes pour le Centre Saint-Rémy. L’opposition municipale n’a pas manqué de constater que beaucoup de conseillers de quartiers sont des soutiens du maire, qui ont fait campagne pour lui lorsque ce ne sont des conjoints d’élus ou d’anciens co-listiers

    COLLECTES ET SOLIDARITE :  Beau succès pour la première collecte solidaire des appareils électriques organisée par GPSO Le samedi 5 Décembre dernier  place de la République (sur la photo) : 2 831 kg au total déposés par 209 vanvéens. Une semaine plus tôt, la collecte de la banque alimentaire qui a mobilisé 160 Bénévoles le dernier week-end de Novembre pendant 3 jours, a permis de récoltés 8,7 tonnes de denrées et produits

    DENIER DE L’EGLISE : Sel Lumière le bulletin des paroissesd e Vanves a lancé un appel aux dons  le week-end dernier pour combler les effets des deux confinements avec fermeture des églises. La Conférence des Evêques de France vient d’annoncer une perte séche de 40% de ses revenus en 2020 : 90 M€ n’ont pas été récoltée. «Pour l’Eglise, l’interdiction de se rassembler se paye cash. Pas de célébration, pas de quête». A Vanves, les revenus provenant des quêtes, du casuel et des mises à disposition de salles, ont chuté de 30% par rapport à 2019, soit une perte de 27 000 €. «La plupart de nos charges sont difficiles compressibles, malgré des efforts soutenus des dépenses» est il indiqué en faisant appel au soutien des paroissiens et à des dons compensatoires

    LOGEMENTS SOCIAL : La section PC de Vanves n’a manqué de relever ses derniers jours que Vanves  fait partie des 21 villes du département à ne pas respecter la loi SRU sur le logement social. «Avec 23,95% (chiffre 2019), est en-dessous du minimum légal de 25%. Conséquence : le maire a inscrit au budget et payé une amende d'environ 75.000€ pour non-respect de la loi SRU (l’annéendernière) ! Et pendant ce temps-là, les permis de construire pleuvent pour les promoteurs immobiliers !» constatait Boris Amoroz sur le site de « Pour Vances l’humain d’abord » en rappelant que rappelant que 25%, c'est le minimum légal, et non l'objectif ! En France, entre 60% et 80% de la population rentrent dans les critères du logement social». Mais cette fin d’année 2020 où la loi SRU célébre ses 20 ans, si Vanves fait partie 21 des communes sur 36 qui  affichent un taux de logements sociaux inférieur à l'objectif de 25 % fixé par la loi SRU pour 2025, elle ne fait pas  partie des sept comunes qui vont être sanctionnées via des arrêtés de carence que le préfet des Hauts-de-Seine s'apprête à signer. Il s'agit de Bois-Colombes, Boulogne, Levallois, Montrouge, Neuilly, Saint-Cloud et Ville-d'Avray.